Les soft skills se définissent comme les compétences douces (ou compétences comportementales), par opposition aux hard skills, les compétences dures (ou compétences techniques). Par compétences comportementales, on entend, entre autres, l’intelligence relationnelle, les capacités de communication, les qualités personnelles, les aptitudes interpersonnelles.
Certaines soft skills font partie intégrante de la personnalité (introversion, curiosité…), d’autres relèvent du registre des émotions (bonne humeur, enthousiasme, empathie), d’autres encore peuvent s’acquérir avec l’éducation et l’expérience (créativité, agilité).
Il existe également des formations aux soft skills pour, entre autres, adapter sa communication, s’entraîner à la prise de parole en public, s’adapter au changement ou l’accompagner etc.
Sur les offres d’emploi, il est fait référence aux soft skills en termes de qualités, aptitudes, compétences personnelles, autant de vocables pour désigner le comportement attendu des collaborateurs.
Les recruteurs s’attachent à détecter les soft skills des candidats lors des entretiens de recrutement. En complément, ils utilisent des outils comme des tests de personnalité, des jeux de rôles, le gaming… autant de moyens qui révèlent les réactions des candidats dans des situations concrètes, transposables au travail.
Les soft skills les plus recherchées par les recruteurs sont désormais l’autonomie, la capacité d’adaptation, la communication, la résolution de problèmes complexes, l’esprit d’équipe.
L’importance accordée aux soft skills lors des recrutements est en nette augmentation, car, à compétences techniques égales, ce sont elles qui souvent font la différence.
Pour les recruteurs, il est important de vérifier que le candidat est bien en adéquation avec le profil du poste et les valeurs de l’entreprise, qu’il pourra s’adapter à son environnement de travail et s’adapter à l’équipe. Cela contribue également à la constitution d’équipes homogènes.
Dans un contexte de digitalisation accrue, de travail à distance ou de flexi-travail, les soft skills tiennent un rôle majeur sur la durée. De plus, alors que l’évolution des parcours professionnels est l’une des préoccupations des DRH, les soft skills présentent l’avantage d’être transférables d’un poste à un autre.