Définition avantages sociaux
Les avantages sociaux désignent l’ensemble des prestations non salariales mises à disposition des salariés par l’employeur, en complément de la rémunération classique. Ils contribuent à améliorer la qualité de vie au travail, à renforcer la protection sociale des employés et à valoriser la politique RH de l’entreprise.
Ils peuvent être obligatoires, facultatifs, collectifs ou individuels, selon les choix de l’entreprise ou les obligations légales.
Exemples d’avantages sociaux proposés par des entreprises
Les avantages sociaux recouvrent un éventail large de prestations, parmi lesquelles on retrouve notamment :
- la mutuelle santé collective, souvent obligatoire depuis 2016 ;
- la prévoyance (incapacité, invalidité, décès) ;
- les tickets restaurant ou cartes titres-resto ;
- les chèques vacances ou chèques cadeaux ;
- les aides à la garde d’enfants ou au logement ;
- l’accès à des services de bien-être (salles de sport, soutien psychologique) ;
- les dispositifs d’épargne salariale (intéressement, participation, PEE, PER) ;
- la prise en charge des transports domicile-travail.
Certains avantages sont imposés par la loi ou par la convention collective, d’autres relèvent d’une démarche volontaire de l’employeur.
Pourquoi les entreprises mettent-elles en place des avantages sociaux ?
Les avantages sociaux répondent à plusieurs objectifs stratégiques pour l’employeur :
- attirer des candidats dans un marché concurrentiel ;
- fidéliser les talents grâce à des conditions de travail attractives ;
- renforcer la marque employeur et l’engagement des salariés ;
- offrir une protection complémentaire aux régimes obligatoires ;
- optimiser la rémunération globale avec des dispositifs exonérés de charges.
Ils participent aussi au bien-être et à la stabilité sociale des collaborateurs, ce qui a un impact direct sur la performance de l’organisation.
À différencier de
- rémunération brute : ensemble des salaires et primes versés en échange du travail ;
- avantage en nature : bien ou service fourni à usage privé (logement, véhicule, téléphone), comptabilisé comme partie du salaire ;
- frais professionnels : remboursements liés à l’exercice de l’activité, sans caractère d’avantage.