Prime d’assiduité

Définition prime d’assiduité

La prime d’assiduité est une somme versée en complément du salaire, en fonction de la présence régulière du salarié sur une période donnée. Elle a pour objectif de valoriser les collaborateurs qui respectent les horaires et évitent les absences injustifiées. Son versement dépend de critères définis à l’avance et encadrés par l’entreprise ou la convention collective.

Comment fonctionne une prime d’assiduité ?

Elle est accordée aux salariés qui remplissent des conditions précises liées à leur présence. Parmi les règles fréquentes :

  • être présent sans absence injustifiée sur une période définie ;
  • ne pas dépasser un certain seuil d’absences tolérées ;
  • respecter les horaires ou ne pas multiplier les retards.

Les absences légales (congés payés, maternité, accidents du travail…) sont en général exclues du calcul, sauf mention contraire dans l’accord applicable.

Qui a le droit à une prime d’assiduité ?

Tous les salariés peuvent être concernés, à condition que la prime figure dans :

  • une convention collective applicable à leur secteur ;
  • un accord d’entreprise ou d’établissement ;
  • une note de service ou une décision unilatérale de l’employeur ;
  • leur contrat de travail, s’il la mentionne explicitement.

Si la prime est prévue par un texte collectif ou interne, elle doit être versée de manière équitable à tous les salariés remplissant les critères définis, sans discrimination liée au type de contrat (CDI, CDD, temps partiel).

Est-il obligatoire de verser une prime d’assiduité ?

Non, elle n’est pas obligatoire par défaut. Sa mise en place relève d’une décision volontaire ou d’un engagement formel de l’entreprise. Elle devient en revanche obligatoire dès lors qu’elle est inscrite dans un texte opposable (convention, accord, engagement écrit).

Comment calculer une prime d’assiduité ?

Le mode de calcul varie selon les règles internes définies par l’employeur ou la convention collective. Exemples courants :

  • Montant fixe versé intégralement si aucune absence injustifiée n’est constatée ;
  • Réduction proportionnelle selon le nombre de jours ou d’heures d’absence ;
  • Système de points ou de notation lié à la présence mensuelle ou trimestrielle.

Exemple :

Un salarié peut percevoir 100 € si aucune absence injustifiée n’est relevée, ou 70 € s’il a manqué un jour sur le mois.

À différencier de

  • prime de présence : parfois utilisée comme synonyme, mais peut s’appliquer sur des périodes plus courtes ;
  • prime de performance : fondée sur des résultats ou objectifs, sans lien direct avec la présence ;
  • prime de ponctualité : centrée sur les horaires et les retards, non sur les absences.

Pour aller plus loin, consulter cet article de notre blog :

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