Interview d’Olivier LETORT, CEO de l’agence Ideuzo.
Si tu devais te décrire en 5 adjectifs ?
Passionné, déterminé, optimiste par nature, bon vivant et sens de la famille.
Peux-tu nous expliquer pour quelle raison Ideuzo a la réputation d’être une agence atypique ?
Une entreprise porte souvent l’ADN de son fondateur : Je n’aime pas faire les choses comme les autres et ma curiosité me guide à relever des challenges parfois irréalisables pour d’autres. Et comme je suis breton et donc têtu, j’aime arriver au bout des choses, mais il faut parfois être patient et attendre un alignement des planètes.
Il y a 13 ans, c’était un véritable challenge de créer une agence RH avec un ADN de Pure Player quand tout le monde continuait à vendre de la presse écrite.
L’agence est également atypique, car elle s’est construite avec des hommes et des femmes qui le sont également. Il faut savoir recruter des personnes ayant des parcours en dehors de son secteur :
Être ébéniste de formation ou avoir géré un garage apporte une richesse culturelle, une capacité à être polyvalent et à apporter un œil nouveau pour se réinventer.
As-tu une passion ou un hobby ?
Je suis motard et fan de Harley Davidson mais c’est un plaisir plutôt ponctuel et solitaire.
Quels sont tes ingrédients pour fidéliser et fédérer tes équipes commerciales ?
J’accorde une réelle importance à l’équilibre travail & vie privée de mes collaborateurs. Je ne veux pas être le patron papa, car j’ai déjà 4 enfants, mais parfois l’expérience de sa propre vie privée peut vous amener à dispenser un conseil pour rétablir cet équilibre.
Être bienveillant est un travail au quotidien et cela passe par accorder sa confiance sans contrôle stricte et oppressant et rendre responsable chacun et chacune dans la gestion de son temps de travail.
Certains appellent cela « l’entreprise libérée », je préfère le terme d’entreprise débridée, car il faut aussi mixer la bienveillance et la performance. Être performant est un enjeu pour la société et permet de fédérer les équipes dans un objectif construit conjointement et qui débouche sur des voyages exceptionnels.
La richesse créée doit être partagée pour inscrire tout le monde dans un projet commun et fédérateur.
Au vu du contexte économique, comment vois-tu l’avenir des agences de com RH ?
Il faut réaffirmer les missions premières d’une agence de Com RH : le conseil, l’indépendance vis-à-vis des médias et porter à la connaissance de nos clients les solutions innovantes de notre secteur. Notre valeur ajoutée ne peut reposer que dans l’obtention d’un prix ou une facilité à facturer plusieurs entités d’un groupe.
Quels conseils pourrais-tu donner à un jeune entrepreneur ?
Il faut rester passionné par son secteur et surtout ne jamais regarder derrière soi et j’aime répéter cette maxime surtout post-covid :
La crise, c’est pour les autres !